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Ne manquez pas, le 17 décembre 2016 à 20h, le concert de Spirituality sur la scène du Senghor
Spirituality est le nouveau projet musical de Juri Camisasca, musicien et auteur, entre autres, de chansons de Franco Battiato et d'Alice, et Rosario Di Bella, musicien et compositeur pour le cinéma, le théâtre et la télévision. De cette rencontre de deux parcours radicaux et uniques surgit un projet mystérieux et fascinant : intime et solennel, animé d'une énergie profonde et d'une tension verticale vertigineuse, capable de mettre en relation le mysticisme du chant grégorien avec les nouvelles tendances de l'électronique, la musique pop avec le recueillement de la méditation, Spirituality parvient à des sonorités contemporaines et hors du temps.
Infos et Préventes :
En ligne sur le site de la fnac et sur Eventbrite
à la boutique maelstrÖm 414, 364 chaussée de Wavre - 1040 Etterbeek - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
chez Piola libri, rue Franklin 66-68, 1000 Bruxelles
à l'espace Senghor, 18 av. du Maelbeek - 1040 Bruxelles 02/230.31.40
dans toutes les fnac de Belgique
BILLETS 15 € - PRÉVENTE 13 €
***** Achetez les préventes à la boutique maelstrÖm, chez Piola libri ou au Senghor pour les payer à 13 €, les autres partenaires incluent des frais de service *****
Nous remercions les partenaires de cet événement :
Natyot n'a jamais été SDF mais il est encore temps car elle n'a pas fini d'être présente sur la petite route des Hommes, à déplacer des montagnes et à penser tout le temps au temps sans air du temps. Égratignée elle marche et avance, mi anguille mi rebelle, se demandant comment la haine est survenue un jour autour d'un lac de boue, affirmant que la peur se transforme en audace si on lui trouve une nouvelle langue. Il y a de quoi faire et ça ne va pas de soi, bon. Mais elle ne lâche rien, grandit à chaque mot et caresse les chiens. Elle a la force. Je vous le dis, elle a la force. Elle trimballe gaillardement son armoire, mais si vous le lui demandez elle vous la donnera, pleine comme ça, et vous pourrez en faire un feu, vous chauffant à son accent.
À retrouver sur la scène du Senghor
Voir aussi la chaîne youtube de Natyot
Photographie © Olivier Audouy
En ville, dans le piétonnier de la place Jourdan, sous les arbres et dans les yeux, la Rimbaudmobile vient vous rouler dans la poésie
Depuis plusieurs années, l'essence des actions entreprises par le collectif Poésie is not dead est de « dé-livrer » le poème des espaces institutionnels et/ou alternatifs où il est généralement « enfermé » (rayons des bibliothèques, musées, squats, librairies, etc.) à l'attention souvent d'un public « averti ».
« Ce n'est pas le public habituel de la poésie avec ses applaudissements de politesse », que Poésie is not dead souhaite atteindre mais faire réagir « un auditoire non averti, non préparé. C'est ainsi, dans cette situation de risque et de fraîcheur, en fait, que la poésie, toujours, devrait se communiquer. Funambule et présente, malgré tout ! ».
Un des médiums de création et de diffusion de « poésie action » dans l'espace public de Poésie is not dead est l'utilisation de la fameuse et de l'unique Rimbaudmobile, voiture héritée de la famille Rimbaud, que le collectif Poésie is not dead a retrouvé en 2012 dans une grange à Roche, en Rimbaldie.
A l'occasion du Fiestival 2017, elle est de retour dans la ville où le "drame de Bruxelles" au n°1 de la rue des Brasseurs entre Verlaine et Rimbaud mit fin à leur idylle...
Cette année, les poètes Anne Waldman, Serge Pey, Antoine Boute et Dominique Massaut accompagnés par le créateur sonore et improvisateur Gauthier Keyaerts et le vidéaste Gaetan Saint-Remy ont décidé de faire revivre l'aventure abracadabrantesque de la Rimbaudmobile sur le bitume bruxellois.
Le programme détaillé de leur périple :
11h30 - départ de la Rimbaud Mobile de la boutique maelstrÖm 414, lectures d'Anne Waldman avec mégaphone
12h00 - Grand Place, lectures de Anne Waldman accompagnée en impro musicale par Gauthier Keyaerts
12h30 - Bourse, lectures de Serge Pey accompagné en impro musicale par Gauthier Keyaerts
13h00 - tour avec Serge Pey, lecture avec mégaphone
13h30 - départ de la Rimbaud Mobile avec Dominique Massaut vers Saint-Gilles, lectures avec mégaphone
14h00 - Parvis de Saint-Gilles, lectures de Dominique Massaut accompagné en impro musicale par Gauthier Keyarts
14h30 - départ vers Etterbeek, lectures d'Antoine Boute avec mégaphone
15h00 - place Jourdan, lectures d'Antoine Boute accompagné en impro musicale par Gauthier Keyaerts
Photographie ©
Un réfugié s'adresse à sa mère et lui conte ce qu'il vit. Il revient sur ce qui l'a forcé à partir. Tout ce qui l'a obligé à se décider à tout quitter. Comment il a dû affronter, et affronte encore dans ses cauchemars, la bestialité qu'il a laissée derrière lui.
Voyage, Arrivée, Souvenirs d'enfance et de guerre. Et en filigrane, l'espoir, celui d'un monde que l'on pourrait ensemble écrire autrement.
Performance-rencontre avec Ali Talib, Aliette Griz et Anne Versailles.
Ecrite par Ali Talib et Aliette Griz, mise en POM par Anne Versailles.
À retrouver dans la salle Agénor, pendant la roue des poètes.
Le 12 mai à 20h35, ne manquez pas Avec vous ce jour-là, lecture-performance de Sabine Huynh et de Pierre Guéry, accompagnés de Marco Parente.
Le fiEstival *10 aura pour thème L'Arbre de Vie et sera dédié à son co-fondateur Antonio Bertoli. Nous vous invitons à le (re)découvrir en visionnant cette vidéo de sa superbe performance au fiEstival *4, autour du célèbre texte No Time.
À l’occasion de la première édition du Maelström FiEstival du 17 mars 2007, il a publié chez maelstrÖm son premier recueil en version bilingue italien-français : Territoires du Cœur. À l’occasion du maelstrÖm reEvolution fiEstival #4 de bruxelles il a publié le compAct #9 Thérapie d'Analphabétisation. Pour le fiEstival maelstrÖm #5 en 2011 il a publié le bookleg 20 Minuti 20 Minutes.
Né en octobre 2004 en concomitance avec la création des "booklegs" des éditions maelstrÖm, DANTe BertONI (DAvid GiannONI + ANTonio BERToli) est devenu le 11.09.2009 le nouveau directeur du fiEstival et de maelstrÖm reEvolution (confluence des éditions maelstrÖm et de réEvolution poétique). 16 jours après le départ d'Antonio Bertoli le 24.10.15 de ce plan de l'existence nous avons décidé de poursuivre le profil facebook sous la forme de cette nouvelle page Facebook.
Le programme du fiEstival :
> DAY -2 : Dimanche 8 mai 2016 – Outdoor au théâtre poème 2
> DAY -1 : Mardi 10 mai 2016 – Midis de la poésie
> DAY 0 : Mercredi 11 mai 2016 – Pré-Ouverture au Pianofabriek
> DAY 1 : Jeudi 12 mai 2016 - ARBOR'ESSENCES, I
> DAY 2 : Vendredi 13 mai 2016 - ARBOR'ESSENCES, II
> DAY 3 : Samedi 14 mai 2016 - Entre les deux arbres de l'Eden
> DAY 4 : Dimanche 15 mai 2016 - Thé des auteurs et film de clôture
Photos © John Sellekaers pour maelstrÖm fiEstival
SAVE THE DATE !
Le 10 mai 2016, de 12h40 à 13h30, Serge Pey et David Giannoni seront les invités des Midis de la Poésie où ils s'entretiendront autour du thème LES ARBRES DU POÈME, une poétique physique des racines et du ciel.
Entretien avec David Giannoni
Editeur du livre d'Armand Gatti, « Nous étions tous des noms d'arbre », auteur des poèmes de l'alphabet ogham, écrivain de poèmes sur des batons de chataigniers ou de noisetiers, habitant des arbres géants du Pacifique sud, commentaire des arbres du tarot,de la croix du Christ, Serge Pey est un poète des arbres. C'est lui qui écrivit le poème sur les arbres les plus grands et les plus hauts du monde. La poésie est un ésotérisme qui renverse le langage comme un arbre qu'on déracine. Dans un dialogue avec David Giannoni et le public, Serge Pey essaiera de définir en direct ce qu'est une poétique de l'arbre dans notre civilisation.
Le mardi 10 mai 2016 aux MRBAB rue de la régence n°3 à 1000 Bruxelles – Petit auditorium
L'événement dans le site des Midis de la Poésie
Dimanche 15 mai, à 19h, sera projeté en avant-première Cavalcade, un film expérimental réalisé par Gaetan Saint-Remy et adapté du poème antropophage éponyme de Vincent Tholomé.
Tout se passe dans l’univers. En haut dans l’univers. Pas tout en haut, mais tout de même haut dans l’univers.
Naissances. Des couches de peaux. Des couches de roches. Couches sur couches.
Des fumées. Des vapeurs. Des nuées.
Un homme traverse un paysage aride. Des prés à l’océan. Et plus loin, aussi.
Il y a, dans les zones industrielles, des murs. Ils suintent. Des étincelles éclatent continûment en feu d’artifice, le long de fils électriques.
Atelier d'écriture « Kasala/Autolouange » pour des participants âgés de 7 à 100... ans.
Ce jeu poétique propose aux participants une série de thèmes miroirs de l'âme, ainsi qu'une série de consignes ou règles du jeu propres à la louange de soi. (Métamorphoses démesurées et élogieuses)
Chaque séance se partage entre l'écriture et la lecture à haute voix du portrait créé. La phase de déclamation est essentielle parce que ce type de texte prend tout son sens grâce à l'écho qu'il génère chez les autres.
Cet atelier s'adresse à toute personne qui s'autocensure et à tous ceux qui cherchent le plaisir individuel et collectif du jeu dans l'écriture.
Animé par Emma Ryer qui raconte... « Comédienne, j'ai découvert cet art de l'expression publique de la personne en 2004 et n'ai cessé depuis de le développer parmi les publics les plus divers et dans des contextes variés (dans la rue lors de Matonge en couleurs, au port du Livre, à la foire off du livre de Bruxelles, dans le métro Bockstael, en écoles primaires ou secondaires, dans des maisons de quartiers, dans les lieux de vies). Je transporte cet atelier parce qu'écrire et dire une autolouange permet de se rappeler à la fois la valeur incommensurable de sa propre vie et son appartenance vitale à une communauté de semblables. Créer une autolouange, c'est réveiller la bienveillance qui bouillonne en chacun, envers soi-même et envers l'autre et le monde. C'est découvrir un antidote à la déshumanisation, à la dévitalisation, à la destruction caractéristique de notre époque. L'autoportrait poétique est un art intergénérationnel et invite chaque individu âgé de tout âge à se relier à son Arbre de Vie, symbole d'harmonie, de créativité, d'écritures de sens et de liens. »
« Louis l'Eléphant
Je m'appelle Louis
Je suis grand comme un éléphant
J'ai la pensée rapide comme une fourmi
J'avale le vent j'avale les fleuves
Je m'assieds sur les montagnes Et je m'endors dans un lit de forêt
Je suis tous les oiseaux
Je rêve comme un nuage immense
Je cours sur l'océan comme un rire de dauphin
Je danse avec les étoiles
La nuit est mon écharpe préférée
Dans mon lit se couchent les tempêtes
Et quand le matin ouvre doucement la fenêtre
Je me lève comme une planète
Et je chante avec les volcans
Je m'appelle Louis
Je suis un homme debout »
Serge Noël
Détails pratiques :
Date : Samedi 14 mai de 13h à 16h30
Lieu : Au Senghor - salle d'animations
PàF : 10 euros (15 par duo parent-enfant tous âges confondus)
Inscription nécessaire : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pré-requis : aucun.
Dans le cadre du FiEstival Maelström, cet atelier d'écriture est proposé par le Réseau Kalame, réseau professionnel des animateurs d'ateliers d'écriture en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Photographies © Emma Ryer
Le 13 mai à 20h, ne manquez pas la performance océanique de l'ensemble mené par le poète Bruno Geneste
accompagné par le harpiste Andréa Seki
harpe celtique électro acoustique et pédale FX, chants
et Catherine Dréau
vibraphones (tubalophones), bol taôiste.
Bruno Geneste est poète et diseur, responsable de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé et de sa manifestation Le Festival de la Parole Poésie. Il est l'auteur de plusieurs recueils et essais, dont « Les Surréalistes et la Bretagne, le domaine des enchanteurs » éd. Editinter, ouvrage co-écrit avec Paul Sanda (Bourse d'avant-garde Sarane Alexandrian attribuée par la Société des Gens de Lettre en 2014).
Andrea et les musiciens qui l'accompagnent au sein de Elfic Circle Project sortent un album au printemps 2016 mixé par Youth (bassiste de "the Killing Joke" et producteur) qui s'intitule "Bardik Springs", avec un remixe album à sortir chez LSD (liquid sound design) intitulé "Bardik Source..."
Contact scène 06 20 82 82 24
Photographie © Gwennaël Seki
Vendredi 13 mai, à 21h20, le Détachement International du Muerto Coco sortira de sa caravane pour monter sur la scène du Senghor et vous prouver que si vous y croyez assez, peut-être il y aura un poney.
Rien que ça.
La magie
la vraie, la fausse, la pailletée,
la foireuse et les autres
celle qui nous concerne tous
et qui n'est qu'un prétexte
pour parler du reste
la magie, c'est la magie.
Raphaëlle Bouvier et Maxime Potard sont comédiens de formation. Mais maintenant ils essaient de se spécialiser dans le transgenre, dans l'hybride, le bidouillage sonoro-vocalo-électronico-performatif. Ils s'occupent de poésie (sonore, contemporaine, musicale). D'en écrire, d'en dire, d'en mettre sur des scènes. « Ouais / c'est dur à décrire correctement / bon, il faut venir voir ». Roman Gigoi est musicien – clavier, clarinette. Il accompagne le travail du Muerto Coco depuis le début de leur histoire commune, en 2012. Après avoir présenté les Lectures [z]électroniques en Caravane Sonore l'an dernier, le Muerto Coco revient au Fiestival cette année pour y donner une version réduite de sa création plateau, « et si vous y croyez assez, peut-être il y aura un poney », texte écrit par Raphaëlle Bouvier sous forme d'investigation poétique et documentaire, autour du thème de la magie.
Je suis magicien mandingue algérien kabyle
tunisien kanak néo-zélandais turc finlandais
péruvien canadien kurde slovaque chilien
mexicain anglais égyptien suédois irlandais
inuit basque et catalan.
De mes mains naissent l'or et le feu et le
diamant et la source de vie qui te rendra
éternelle. Je suis le magicien aux multiples
mains qui te rendra la jeunesse la santé ta
femme ta libido ta maison ton travail ta
grand-mère et ta foi en l'humain.
Je suis le magicien.
Plus d'infos sur ce spectacle sur le site du Muerto Coco.
Et quelques vidéos pour vous mettre en appétit.
Photographies © Ferhat Mouhali
La Grande Droguerie Poétique en OUTdoor
Vendredi 13 mai de 16 à 20h, le Laboratoire Mobile de la Grande Droguerie Poétique dépose devant les portes du Senghor ses cargaisons de rêve et de douceur.
Magasin de produits imaginaires, la Grande Droguerie Poétique vous propose ses créations uniques qui ne servent qu'à l'essentiel : poétiser le quotidien, combler les manques, faire bouillonner l'imaginaire et gagner en humanité joyeuse... entre autres choses.
Tous les produits rares et précieux, sont réalisés à la main : étiquettes calligraphiées et illustrées aux crayons de couleur, collées ensuite sur de jolis flacons, bocaux ou boîtes diverses. Chaque exemplaire est donc un original qui ne peut être dupliqué.
Dominique Maes, Président Directeur Généreux de cette belle entreprise qui interroge sur la consommation, la rentabilité et enchante le quotidien par ses métaphores gouleyantes, se déplace désormais dans le Laboratoire Mobile de la Grande Droguerie Poétique qui lui permet de présenter les produits à la façon d'un camelot volubile toujours à l'écoute des besoins du public.
D'un "Instant de Joie" au "Petit Bonheur", du "Dissolvant de Bêtise" au "Désodorisant de Pensée Brune", des "Larmes de Crocodiles" aux "Soupirs d'une Nuit d'été", nul doute que chacun trouvera grâce à nos produits, un moment de joie, un révélateur de ses désirs, un tremplin pour la pensée et une piste d'envol pour son imaginaire (liste bien évidemment non exhaustive).
La Grande Droguerie n'hésite pas un instant à s'impliquer dans des manifestations diverses lorsque celles-ci ont pour but de nuire à la bêtise, de s'opposer par la joie à la morbidité et de résister aux lois de la rentabilité.
Démarche joyeuse, philosophique, politique, poétique et graphique, la Grande Droguerie ne vend rien mais peut tout.
Samedi 14 mai, à 20h, le Senghor sera le théâtre de la réunion de Serge Teyssot-Gay, Michel Bulteau et Krzysztof Styczynski, alias Ripostes, exceptionnellement accompagnés par Mike Ladd en remplacement de Saul Williams.
Serge Teyssot-Gay, guitariste emblématique du groupe de rock Noir Désir de 1980 à 2010 est devenu par son inusable curiosité l'un des musiciens les plus inventifs de la scène musicale française, se renouvelant sans cesse, explorant sans frontière nombre de style musicaux, du rap au jazz, du rock à la world, de la musique improvisée à la performance littéraire...
Avec Ripostes, les éditions Caedere vous proposent la rencontre de Serge Teyssot-Gay avec trois de ses auteurs : Michel Bulteau "Un des plus grands écrivains secrets de notre époque", Mike Ladd et Krzysztof Styczynski, fondateur des éditions Caedere avec qui il a enregistré Des millions de morts se battent entre eux.
Fruit d'un long voyage, Ripostes est né dans l'improvisation de rencontres scéniques des quatre hommes, organisées ces dernières années par Caedere.
Photographie © Earfish
Le vendredi 13 mai, sur la scène du Senghor.
Cent millions d'interrupteurs, des trains, des RER, des chronomètres, des gobelets de mendiant, une fleuriste, des cireurs de chaussures, des Américains électroniques, des Mannequins qui perdent un os, cinq fruits et légumes par jour, un sandwich. Des hommes et des femmes déambulent, dans une modernité, une urbanité, qui déboussole. Alors ils cherchent à parler, seuls et ensemble, à cracher le morceau, chacun à sa façonne, en colère, en claquements et sifflements de rires fous, en flow, en fragments, en poèmes de chair, en corps articulant. Les nouvelles sont plutôt froides. La poésie, elle, bout. Et fait des bulles. Comme les doigts sur le tambour ou le piano. Comme l'archet sur un violon étrange. Comme le pas d'un petit garçon. Ou celui d'un homme qui se sait bête...
Tête and legs au slam, avec Cécile Broché (violon électrique), Alain Subrebost (percussions, pianos, voix), Marc Kelly Smith (mots, corps et voix) et Dominique Massaut (mots, corps et voix).
Juste suivre, bêtement, les fils du poème...
Cette année encore, le Medex revient au fiEstival, cette fois avec la ferme intention de prendre à bras le corps l'arbre de vie de la légende. Racines, tronc et branches, toutes ses dimensions seront explorées, toutes ses symboliques méditées.
Et devant toi l'arbre s'épanouira.
Diverses activités seront proposées au public, dont la participation permettra littéralement et symboliquement de donner naissance à l'arbre de vie. Être racine au cours d'un atelier d'écriture, imaginer le tronc via une installation participative pendant toute la durée du fiEstival, façonner les branches en poèmes et dessins.
Chemins du Tarot
Tirages de vingt minutes - version découverte / participation libre à partir de 10 € par tirage.
Venez découvrir le Tarot de Marseille & l'Arbre selon A. Jodorowsky et M. Costa
Interprétés par Chantal Salomoni et Pascale Moulias
Le Tarot révèle ce qui est à l'intérieur de vous, éclairant votre potentiel
pour trouver des solutions à vos difficultés du moment
Les tirages de tarot et l'arbre défigent les mémoires familiales en découvrant ses origines
pour retrouver le sens et le socle de ta vie et pour identifier les trésors et les pièges de ton arbre à partir de tes priorités
La formule de tirage de 20 minutes que nous proposons ce vendredi 13 mai de 16h à 20h sur 3 générations en partant de Soi (Denier) puis ses parents (Bâton) puis ses grands-parents (Coupe) pour déceler et identifier un noyau ou nœud à dénouer
Pour se découvrir et poser un acte de réparation et de transmutation (suivi possible et approfondissement sur rdv) qui défige et dissout la croyance matérialisée dans l'être essentiel
TAROT de MARSEILLE selon l'enseignement d'Alexandro Jodorowsky
L'Art du Tarot est une approche psychologique et créative qui permet d'analyser les problèmes quotidiens et de découvrir des potentialités en sommeil à travers un langage vrai et profond
Photographie © Pascale Moulias
De sève et de son
Micros et haut-parleurs vibrants sont cachés dans les troncs des arbres.
Les visiteurs sont invités à y coller l'oreille ou les mains et des sons leur parviennent : poésie, bribes de récits, ambiances sonores, chants.
L'arbre parle.
De 14h à 20h le samedi 14 mai
Installation : Arnaud Eeckhout
Textes/écrits et lus : Julie Boitte & Catherine Pierloz
Photographie © Roberto Kusterle
Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur. Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre. Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.
Livre de Daniel, 4, 10-12
Ce tableau est inspiré d'un épisode du Livre de Daniel dans la Bible : le roi Nabuchodonosor y fait le rêve d'un arbre majestueux s'élevant jusqu'au ciel et contenant toute la nourriture du monde, bientôt abattu et réduit à l'état de souche par ordre d'en-haut. Tel que l'interprète le prophète, ce rêve dépeint le fragile destin du tyran et de sa puissance. L'arbre, logé ici au cœur de la création dans une inquiétante couleur bleue, est donc à la fois un arbre de vie nourricier et l'arbre du pouvoir. Autour de lui se déploient en bandes successives peuplées de créatures les trois règnes naturels : humain, animal et végétal.
Au fiEstival *10, pour le thé des écrivains (dimanche 15 mai de 16h à 18h), Leonard Lamb sera aux côtés de Chantal Deltenre qui présentera son nouveau livre, La Forêt-Mémoire.
Son tableau sera exposé à la boutique à partir du vendredi, autour duquel une animation est prévue le dimanche de 14h à 16h, avec la participation de Laurence Vielle.
Le Songe du roi (1999)
Aquarelle sur papier marouflé sur bois
Photographie © Leonard Lamb
Comme nous recevons déjà (!) des propositions pour l'édition 2017, permettez-nous chères et chers ami/e/s de vous rappeler les règles du Jeu pour la prochaine édition... ce qui ne doit pas vous empêcher d'envoyer des idées et propositions INdoor et OUTdoor à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. qui seront transmises aux 11 programmateurs du prochain fiEstival...
Le Fiestival *11 se déroulera en mai 2017 (du 11 au 14 mai pour l'INdoor et dès le 7 mai pour l'OUTdoor)
L'Arcane de la Force
Les arcanes sont initialement des livres et textes interdits dans les archives dites secrètes du Vatican, qui par extension sont devenus synonymes de "mystérieux", "secret", "sous-jacent", de "non manifeste" amené à "se révéler"...
La Force est le 11e arcane du Tarot de Marseille, il représente une femme, coiffée du chapeau de l'infini, légèrement dentelé, qui tient par la gueule, à la base de son sexe/créativité un chien-lion ; c'est donc la conjugaison de l'humain et de l'animal, l'expression du travail avec les instincts, l'apprivoisement, le lâcher-prise...
La femme de l'arcane doit apprendre à tenir l'animal en n'ayant pas trop peur, au risque d'écarter sa gueule trop violemment et donc lui faire mal ni se faire trop mordre par celui-ci... et se faire mal.
Interroger l'animalhumain et l'humainanimal...
Interroger ce qu'est la force réelle, et non pas son abus, et donc aussi le pouvoir, sur soi, sur les choses, sur les autres...
S'ouvre alors le champ multiple des significations.
11 personnes seront invitées en Dante Bertoni à créer une action, une performance, un "moment" de ce fiEstival INdoor et/ou OUTdoor, 11 cartes blanches pour d'abord inviter un artiste que nous ne connaissons pas encore et/ou qui n'est jamais venu au fiEstival... avec la liberté, pour l'artiste "invitant" de participer ou non à cette création... et dans ces images un indice déjà pour le fiEstival *12
Samedi 13 mai, à 20h30, Mary M livrera sur la scène du Senghor un concert dont personne ne ressortira vraiment comme il est entré
Mary M, ce sont cinq musiciens vagabondant dans un univers en devenir constant entre constats lucides, amour fou, rage de vivre & questions sans réponse. Leur dernier album, Allons enfants de l'après-guerre, est à l'image de la route qu'ils ont choisi de tracer : rock & poésie engagée, passionnée, désarmante, sapée seulement de chair & d'os.Sur scène, ils jouent le jeu de l'énergie sans passeport, sans collier, sans limite ni frontière...
Mary M, c'est du rock qui aime à s'égarer dans la nuit, à dérouter le philatéliste & dégommer les étiquettes. Ça démange nos insatisfactions. Ça dérange nos redditions. Ça brûle nos avant-dernières cartouches. Ça embrase la dernière pour la route.
Le Festival des Libertés 2014
Mary M, c'est Olivier Laage (textes & voix), Jonathan De Neck (accordéon diatonique), David Marolito (guitares), François Lourtie (basse) & Julien Beghain (batterie). Sur scène, ils jouent le jeu de l'énergie sans passeport ni collier, sans limite ni frontière... Ça chante, ça grince, ça touche, ça parle, ça sue, ça sourit, ça crie, ça hurle parfois que tout est encore à venir.
Leur album Allons enfants de l'après-guerre... marque le début d'un nouveau voyage pour le groupe toujours en quête de sonorités nouvelles, résolument plus rock. La poésie d'Olivier Laage, engagée, passionnée, désarmante, témoigne, quant à elle, d'une époque où, n'ayant presque plus rien à perdre, il nous reste encore cependant l'essentiel : la rage & le fol entêtement à vouloir vivre & aimer à tout prix.
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Photographies © Fabienne Pennewaert
Le 14 mai, à 15h, se déploieront les marionnettes du Petit Théâtre Nomade, pour les petits et les moins petits
Mesdames et messieurs, petits et grands, nous allons vous conter les histoires qu'on nous a contées jadis afin qu'à votre tour vous puissiez les conter...
Des histoires qui voyagent de bouches en bouches. D'oreilles en oreilles. De voiles en voiles. Et de clair de terre en clair de lune. Des histoires avec des géants impossibles à cacher sous le lit ou vite fait bien fait sous le tapis, des histoires où passent des poissons-lunes, des marins d'eau douce aux larmes salées comme la mer et des machines à laver les nuages. Petit Théâtre Nomade se raconte depuis la nuit dernière ou à venir (et non depuis la nuit des temps car Petit Théâtre Nomade est sans cesse tout neuf) avec des poupées aux attitudes tendrement grotesques, mises en scène dans des situations burlesques, tragiques, comiques ou fantasques... Les saltimbanques se racontent et content aux spectateurs, témoins de leurs joies, leurs peines, leur solitude, mais surtout de leurs pitreries et de leur humour optimiste et ravageur. Les deux comédiens Jurate Trimakaite et Jimmy Lemos naviguent à travers une large palette d'histoires combinatoires, jouées à la manière de la Commedia dell'arte.
Plus d'informations sur le site du Centre Culturel, Centre de Créations pour l'Enfance de Tinqueux
Jimmy Lemos, comédien, a commencé le théâtre à l'âge de neuf ans. Et n'a jamais cessé depuis. Après avoir participé à de multiples ateliers de théâtre, il rentre au conservatoire de Troyes, puis intègre quelques temps plus tard les classes de la Comédie de Reims. Exercé à plusieurs styles de théâtre, à la danse et au chant, il se lance dans la manipulation de marionnettes, formé par Angélique Friant et David Girondin Moab, et crée son premier spectacle, Verrue, avec la compagnie Pseudonymo. En 2014, il est repéré par Mateja Bizjak Petit qui le fait jouer dans le spectacle Tête à tête : son jeu à la fois souple et intense a permis de porter avec élégance le texte de Maria Rainer Rilke aux oreilles des enfants. Il tourne également plusieurs courts métrages et monte régulièrement sur les planches : Théâtre de l'Odéon, Mademoiselle Julie de Strinberg, Orphelins de Dennis Kelly, Eldorado de Marius Von Mayenburg ou Les petits mélancoliques de Fabrice Melquiot.
Jurate Trimakaite, comédienne, intègre en 2002 une école de dessin où elle suit une formation de quatre ans. Elle suit ensuite un stage d'un an à l'Académie d'Art de Vilnius (Lithuanie) où elle approfondit les techniques de dessin et de peinture à l'huile. En 2006, elle intègre la formation de comédienne à l'Académie de Théâtre de Vilnius. En 2010, elle obtient son diplôme de comédienne. Dès sa sortie, elle intègre la troupe permanente du Théâtre de marionnette de Vilnius et poursuit en parallèle un Master universitaire d'actrice de cinéma, qu'elle obtient en 2013. En 2011, elle entre alors à l'École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette, de Charleville Mézières dont elle sort diplômée en 2014 avec le solo La Mort, je n'y crois pas.
Mateja Bizjak Petit, metteure en scène, suit des études de dramaturgie à l'université de Ljubljana. Elle s'est spécialisée au Théâtre des Mains nues chez Alain Recoing à Paris et aux États-Unis en tant que metteur en scène au Centre des marionnettes d'Atlanta.
Elle écrit et traduit des poèmes en slovène et en français. Elle a également publié plusieurs recueils de poésie.
Gaëlle Allart, plasticienne, a suivi les cours de l'École Régionale Supérieure d'Expression Plastique de Tourcoing et de la Faculté des Arts d'Amiens dont elle est diplômée. Il s'agit d'une artiste libre, comme en témoignent ses personnages débordants de poésie et d'envie, jouant sur de subtiles superpositions de réalités où l'enfance n'est jamais très loin. Ses figures aux nombreuses disgrâces physiques – qui en font justement toute la grâce – sont tout à la fois du côté du rire, de l'étonnement, de la dérision et de l'humour. Une sorte de carnaval de la vie où chaque figurine met à nu sa solitude, ses pitreries, ses gaucheries.
Ce qui ne laisse de surprendre, c'est l'impeccable maîtrise technique de Gaëlle Allart dans l'exécution des ses œuvres uniques, véritable refuge de rêveries infinies.
Pierre Soletti, poète, n'est pas recyclable. C'est pour ça qu'il est sans cesse pressé de ne pas en finir. Il écrit, lit, publie, peint, dessine, bidouille des sons, fabrique des livres, s'expose sur les murs de lieux plus ou moins dédiés à l'art.
Auteur associé du Centre de Créations pour l'Enfance, il a écrit de nombreux livres de poésie ainsi que pour le spectacle vivant.
«D'une écriture empreinte de fausse naïveté, de mots simples mais créant des surprises langagières, des juxtapositions graphiques ou lexicales, Pierre Soletti développe une poésie sans cesse animée, revendiquant de maltraiter la langue, à l'image du «poète agité» comme il est souvent nommé.» Maison de la Poésie de Nantes
Photographies © Corentin Le Goff
Le 12 mai, à 21h50, la sorcière Anne Kawala déploiera sa magie noire sur la scène du Senghor
il y aura un personnage principal, sans doute une femme, ça sera l'histoire d'une femme qui est sorcière, sorcière comme qui l'entend exactement, je ne sais pas encore, sorcière entendu de tant de manières, j'invoquerai pour ce personnage des marrainages, ceux de Starhawk, Ursula Le Guinn et Siliva Federici, et si ce ne sont pas des noms connus alors je les offrirai, dans tous les cas les offrir, venus du cœur les offrir magique, ça sera ici la lecture de textes, l'improvisation d'un chant, de grognements, in situ le montage de textes ensemble peut-être : toute la réserve de l'improvisation, ça sera doucement trois voix s'entremêlant, ça sera une histoire, l'histoire d'une femme, au moins une femme, une sorcière qui
Photographie © Charles Robinson
Venez écouter les poèmes combinatoires instantanés de Catherine Serre, en OUTdoor les jeudi 11 et vendredi 12 mai, de 16h à 18h
*
lecture intime dans l'espace public
de millers de poèmes combinatoires instantanés
chaque chercheu.r.se de poème tire au sort 7 cartes parmi 121 cartes FORCE, fragment des 11 séries de 11 cartes-poème et révèle un poème instantané
puis en écoute la lecture à voix nue ou voix transformée/transportée/transmutée : tubes - tuyaux - écrans... chuchotements au creux de l'oreille, un univers sonore organique où se mêlent intimité et mise à distance, voyage jusqu'à l'accomplissement des équilibres
Photographie © Catherine Serre
Dimanche 14 mai, à 19h, Dino Campana revient en Belgique, après une première visite en 1910, à Bruxelles où il a visité le Musée des Beaux Arts et à l'"Asile des hommes aliénés" de Tournai, où il a passé deux mois infernaux, évoqués au chapitre il Russo (Le Russe) de ses Chants Orphiques.
Cette fois-ci, dans une dimension bien plus poétique que la première fois, sera projeté L'inondation a englouti, un court-métrage réalisé par Luca Dal Canto inspiré par une poésie d'Eugenio Montale.
On y parle, donc, du poète Dino Campana, de ses Chants Orphiques et de l'inondation de Florence de 1966.
La projection se fera en présence du réalisateur, et du producteur Dino Castrovilli.
Une jeune fille en pantoufles passe, qui dit humblement :
un jour l'inondation nous emportera tous
Dino Campana, Chants Orphiques
Parmi les nombreux dommages provoqués par l'inondation du 4 novembre 1966, il en est un qui assume une forte valeur symbolique : parmi les milliers de livres endommagés ou détruits par l'eau et la boue se trouvait aussi l'unique livre de Dino Campana, les Chants Orphiques, un des chefs-d'œuvre de la poésie du 20è siècle.
Il s'agissait d'un exemplaire de la première édition, imprimée en 1914 à Marradi par le typographe Bruno Ravagli sous la supervision directe de l'auteur : "Ces Chants devaient être la justification de ma vie", écrira le poète dans une lettre adressée au critique Emilio Cecchi. L'exemplaire disparu appartenait au poète Eugenio Montale, sa perte est évoquée dasn une de ses poésies les plus bouleversantes, L'alluvione ha sommerso il pack dei mobili (L'Inondation a englouti le pack de meubles).
Pour le 60è anniversaire de l'inondation, ce court-métrage veut rappeler cette petite immense tragédie, opposant quelques-unes des magnifiques vues/visions toscanes qui ont tant inspiré Dino Campana aux images de l'inondation de l'Arno emportant tout, y compris le livre de Campana. Pour ainsi dire, l'énième outrage à un poète et une poésie qui ont tant dû lutter pour trouver l'espace qu'ils méritaient dans la littérature universelle du 20è siècle.
Réévoquant et s'appropriant le regret de Eugenio Montale, le film désire rappeler les autres nombreux exemplaires des Chants Orphiques de 1914, détruits ou perdus à la suite d'autres tragédies, en particulier la seconde guerre mondiale.
L'alluvione ha sommerso il pack dei mobili,
delle carte, dei quadri che stipavano
un sotterraneo chiuso a doppio lucchetto.
Forse hanno ciecamente lottato i marocchini
rossi, le sterminate dediche di Du Bos,
il timbro a ceralacca con la barba di Ezra,
il Valéry di Alain, l'originale
dei Canti Orfici – e poi qualche pennello
da barba, mille cianfrusaglie e tutte
le musiche di tuo fratello Silvio.
Dieci, dodici giorni sotto un'atroce morsura
di nafta e sterco. Certo hanno sofferto
tanto prima di perdere la loro identità.
Anch'io sono incrostato fino al collo se il mio
stato civile fu dubbio fin dall'inizio.
Non torba m'ha assediato, ma gli eventi
di una realtà incredibile e mai creduta.
Di fronte ad essi il mio coraggio fu il primo
dei tuoi prestiti e forse non l'hai mai saputo.
Le 12 mai, à 22h20, nous vous proposons une plongée dans d'autres printemps, d'autres hivers, des voix hautes et des corps résistants aux oppressions, aux dominations, aux injonctions.
Voix et corps et poings debouts de Samia El Ouazzani (slameuse résidant plus ou moins en Belgique) et Sophie Magerat (autrice-sorcière) au service de poèmes de Mohammed Khaïr-Eddine, d'autres poètes.se.s de la revue Souffles, de Saïda Menebhi, des choix des deux lectrices.
Lectures accompagnées par le compositeur-guitariste, Marc Galo.
Photographie / calligraphie © Hassan Massoudy
Retrouvez Catherine Serre en OUTdoor, le XX mai, de XXh à XXh
12 fois sœurs ou frères... et sœur figure le voyage des 12 soeurs ou frères transformées en corbeaux ...ou en cygnes
12 fois sœur ou frères parcourt le chemin de l'exil obligé, de la fuite au loin, de l'oubli du pays d'enfance et écrit les traces de leurs passages sur 12 rubans
... et sœur, mais qui en est sûr.e ? couturière ou couturier surjette sur 12 chemises, en silence, les signes de leur humanité
...et sœur, mais qui en est sûr.e ? brodeur ou brodeuse tisse 12 poèmes sur la peau des chemises et 12 autres poèmes au cœur du cœur de son ouvrage
12 fois sœurs ou frères... et sœur explore la condition entièrement humaine, restaurée en gestes, un à un, une magie plus belle que la vie, qui se voit se touche se respire s'écoute se lit
illustration © Catherine Serre
"Notre attention est régulièrement captée par les phénomènes qui nous entourent : les feuilles qui changent de couleur et tombent à l'automne ; la foudre dont les tentacules lumineuses serpentent entre les nuages ; la succession des générations, produisant de nombreuses ramifications, parfois oubliées, parfois cachées.
Ces phénomènes et beaucoup d'autres nous questionnent, nous interpellent. Les scientifiques passent de nombreuses heures à les observer pour essayer d'en capter la logique sous-jacente, pour réussir la prouesse de les reproduire, de les anticiper, de les maîtriser. Les artistes s'en emparent également volontiers pour tenter de parler aux sens de leur audience, de susciter des réactions, des réflexions.
Cet atelier propose à tou.te.s, néophytes et/ou nobellisé.e.s, de mêler curiosité scientifique et création littéraire.
Nous commencerons par partir à la recherche de phénomènes qui nous fascinent (ou, pourquoi pas, nous répulsent), puis nous nous pencherons sur l'un d'eux en particulier pour en comprendre les ressorts. Cette matière inspirera notre création. Tout au long de l'atelier, des textes littéraires (Benameur, Guillevic, Giono...) et des propositions d'écriture viendront accompagner et ouvrir nos recherches et nos horizons !"
Amélie Charcosset et Michka Mélo
Amélie Charcosset est enseignante de français pour les étrangers et animatrice d'ateliers d'écriture ici et ailleurs, avec celles et ceux qui parlent la langue, ou pas, qui l'aiment, ou pas, et qui la poétisent... volontairement ou pas. Ses connaissances en sciences/bio/logique se limitent à la réalisation de sudokus niveau 3 (et encore), mais elle est intriguée par les poissons qui dessinent des mandalas pour protéger leurs œufs et par les capacités de camouflage exceptionnelles de la seiche.
Michka Mélo est bio-ingénieur, mais passe la plupart de son temps à naviguer entre les disciplines. C'est aussi un habitué des laboratoires associatifs où les citoyens sont les scientifiques, et où il essaie de développer des technologies simples, douces (écologiques) et libres (accessibles à tous). Il enseigne également aux étudiants en arts et en design à travailler avec la science et les scientifiques. Il vient régulièrement aux ateliers d'Amélie, car il aime bien la façon dont l'écriture lui permet de débrouiller ses idées, parfois bien malgré lui.
Détails pratiques:
Date : 14 et 15 mai, de 10h à 17h
Lieu : Maison d'Erasme, Rue du Chapitre, 31. B-1070 BRUXELLES
PàF : 45 euros (35€ artistes / dem. d'emploi + 20€ pour artistes du FiEstival)
Inscription nécessaire : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pré-requis : aucun en littérature, aucun en sciences - apporter un ordinateur portable si possible, si aucun possédé, les animateurs envisagent d'en prêter.
Dans le cadre du FiEstival Maelström, cet atelier d'écriture est proposé par le Réseau Kalame, réseau professionnel des animateurs d'ateliers d'écriture en Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la soutien de la Maison d'Erasme.
photographie © May Lee
Entre 2011 et 2015, des quantités de projets ont vu le jour sur un terrain vague à l'ombre du Parlement Européen et en bordure de l'ancien lit du Maelbeek. Ce terrain, dénommé Friche Eggevoort, était devenu le lieu d'expériences et d'initiatives de citoyens bruxellois, artistes, membres de collectifs et tant d'autres.
Comment raconter toutes ces initiatives qui ont vu le jour collectivement sur cette friche ? Nous proposons à toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réappropriation de ce terrain de relater leurs vécus sur ce dernier par la production d'un document-recueil par personne. Chacun peut donc raconter sa propre histoire à travers mots, dessins, photographie, croquis etc.. A l'image de l'éclectisme des projets qui ont pu être réalisés sur la Friche. La seule contrainte est le format A3, pour pouvoir donner un cadre, une forme à ce recueil d'histoires.
La notion d'Atlas est vite apparue devant la diversité de ces réalisations de format A3. A nos yeux, cet Atlas ne pouvait se lire comme la suite ordonnée que peut constituer un livre. Nous avons donc imaginé un dispositif libre constitué de modules, avec lesquels le spectateur peut créer son propre récit. Sorte donc de mise en abîme, de récit dans le récit, l'Atlas se lit, se voit et se comprend dans son ensemble, comme une unité : il forme un tout, non figé, qui peut interagir avec l'espace.
Outre le fait que l'Atlas retrace des quantités de projets et d'initiatives qui ont eu lieu sur une friche pendant plusieurs années, il permet également de leur donner une seconde vie. Plus encore, l'Atlas permet de promouvoir la portée des 'zones de flou' en ville, au cœur du quartier européen de Bruxelles ou ailleurs, des espaces libres et appropriables comme oxygène pour la ville.
Découvrez l'atlas le samedi 14 mai, de 15h à 18h
Un projet porté par City Mine(d) et le collectif PUM
City Mine(d) est une association basée à Bruxelles et à Londres, actif depuis 1997. A travers diverses actions artistiques et participatives notre but est d'impliquer les citoyens dans le développement urbain.
Le collectif PUM est né suite à la rencontre entre des habitants, artistes, scientifiques, ... Autour de la question 'comment ré-imaginer ensemble le quartier européen ? Cette question s'est en partie développée au sein de la Friche Eggevoort, à deux pas du Parlement Européen. Des micro-initiatives y sont nées, parfois durables, parfois plus informelles, et ont été réunies sous la coupole de PUM.
photographie © Daniele Sambo
Contes de la Force et de la Fragilité, atelier de confection d'histoires.
Avec Catherine Pierloz & Don Fabulist
Un atelier sensible aux émotions et aux silences.
Un conte, des récits, des corps qui racontent.
Lieux de fragilité et de puissance entre corps et âmes.
En plein coeur d'un festival de poésie parlée/chantée/criée, un atelier d'écriture orale. Le groupe se fera conteur, cherchera la poésie brute dans les images d'un conte. Les participant.e.s diront d'abord les mots qui feront récits ensuite.
Nous explorerons des outils et des techniques de narration (écriture, corps, silences) pour aborder la construction d'un espace singulier pour chacun.e. Nous envisagerons la narration comme le développement d'une image. Nous nous laisserons guider par ce qui rêve en soi.
Que voir avant de dire? Que dire pour raconter? Quels gestes? Quels mouvements? Quels silences à traverser tandis que le langage attend son élan? Permettre au mot de venir en dernier, après avoir laissé gonfler l'émotion.
Quelques heures de partage et d'élaboration, dans toutes les langues potentielles, connues ou imaginaires (Catherine et Dirk joueront de leurs langues maternelles, FR et NL respectivement), vers une forme à développer ensemble, à montrer dehors ou à garder dans le groupe.
L'imaginaire ne se hiérarchise, ni ne se catégorise.
Ouvrons l'espace à tous: Enfants (dès 10 ans), ados, adultes, autres genres bienvenus pour une écriture collective à partir de l'expérience d'abord personnelle de chaque participant.e.
Don Fabulist et Catherine Pierloz sont poètes et conteurs. Ensemble ils partagent le goût des forêts, des silences, des creux, des trottoirs sans lumière et des langages ésotériques. Il trouve l'extrême intensité dans la rocaille des mots, qu'il dit, hauts et murmurés, dans ses errances solitaires; elle cherche la faille prophétique dans les yeux de ceux qui errent dans le sombre des rues. Le poème - et pour ces conteurs le conte est poème - est littérature d'oralité. Car le poème exulte dans ses épousailles avec le vent et l'air, arraché au vibrant des cordes vocales accrochées au squelette du conteur.
Détails pratiques
Où: Espace Senghor (salle "école de devoirs" + jardin)
Quand: Samedi 13 mai 2017 de 10h à 15h, lecture des textes à 15h30 devant la boutique maelstrÖm.
Comment: inscription préférable Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Participation aux frais: 10 € (10 - 17 ans) - 20 € (18 - 117 ans)
L'atelier se tiendra dès 5 participant.e.s, jusqu'à 11 participant.e.s.
Thés, cafés, biscuits offerts - Pique-Nique à apporter.
Cet atelier d'écriture est proposé par le Réseau Kalame, réseau professionnel des animateurs d'ateliers d'écriture en Fédération Wallonie-Bruxelles.
photographie © Michèle Maquet
La Plume et la Pierre, vendredi 12 mai à 20h, sur la scène de l'espace Senghor.
La force n'est pas là où l'on croit. C'est l'arcane 11 qui nous le dit. La force de l'esprit face à la matière brute est la leçon que nous donne la poésie réalisée. Si tu veux durer accepte la fragilité des choses nous dit Rilke. En ce sens nous devons déceler dans la fragilité la véritable force et surement inverser les rapports entre les deux termes qui s'opposent. La force commune n'est qu'une faiblesse. La carte du Tarot nous montre une dame coiffée d'infini qui ouvre la gueule d'un lion. Les mains de l'âme doivent s'allier aux mains du corps et ceci est la véritable force. Mais notre force vient de l'alchimie et il s'agit d'ouvrir la gueule du lion qui va nous mener à la quintessence de l'œuvre terminale.
La force ne se voit pas.
Dans une action mêlant le corps, le poème et la philosophie Chiara Mulas et Serge Pey, vont établir une dialectique du poème entre le léger et le lourd, la violence et l'amour.
Cette performance sera suivie de La chute des feuilles en toutes saisons, de et avec Michel Mathieu, méditation active sur le pouvoir médiatique ou comment le destin de notre maître préféré rejoint le constat d'Héraclite : "Le plus bel ordre du monde est comme un tas d'ordures rassemblées au hasard" (fragment 124)
OoopopoiooO est un projet musical surréel et Dada, porté par le theremin, la voix et toutes sortes de brimborions électroacoustiques.
Il prend naissance dans la rencontre de deux personnalités abracadabrantes, Vincenzo Vasi et Valeria Sturba, qui ensemble réduisent la notion de groupe de musique à son ultime dénominateur commun : theremins, violon, basse, voix, instruments électroniques, jouets musicaux variés et toutes sortes de percussions disposées sur deux plate-formes en miroir. L'usage pléthorique de loops associé à la musique électronique jouée en temps réel transporte le son de ce duo peu usuel à des niveaux dignes d'une véritable orchestration, chair de poule et frissons inclus.
Alors que Vincenzo Vasi a travaillé sur les fronts nationaux et internationaux en multi-instrumentaliste depuis plus de vingt-cinq ans, largement connu pour son approche unique de l'expérimentation (essentiellement pour sa collaboration avec Vinicio Capossela et Mike Patton), Valeria Sturba arrive relativement récemment sur la scène musicale italienne, bien que son jeu plein de tact soit au centre des projets originaux "Vale & the Varlet" et l'ensemble "Grande Abarasse Orchestra", conduit par John de Leo.
OoopopoiooO s'est déjà produit sur un nombre incroyable de scènes, avant et après la sortie de leur premier album studio, éponyme (sorti chez Tremoloa Records). Leur caractéristique la plus particulière est leur approche commune et pourtant unique du theremin, dont ils ont fait le centre de leur identité, le transformant en un outil d'investigation des paysages musicaux pop et expérimentaux, souvent entremêlés avec d'autres langages : leurs collaborations s'étendent depuis le monde littéraire (Ermanno Cavazzoni, Stefano Benni) jusqu'à celui des arts visuels (Cosimo Miorelli, Luigi Minguzzi, Massimo Ottoni), en passant par l'écriture de musique pour films muets (obtention d'un prix au festival "Rimusicazioni"), la scène musicale indépendente et le jam (Enrico Gabrielli and Calibro 35, Surgical Beat Bros, Luke Fishback - Lucky Dragons, Edoardo Marraffa, Marco Parente, Sebastiano De Gennaro, Filippo Monico...)
Photographie ©
Le mercredi 10 mai à 19h30, le pianofabriek accueillera un ring de catch aussi spectaculaire que littéraire...
On connaît la lucha libre, ces fameux matches de catch masqué en Amérique du Sud. Mais connaissez-vous le Catch littéraire ? Concept librement inspiré de celui qui naissait en 2002 au Pérou, dans l'esprit du journaliste et auteur Christopher Vásquez, la Lucha Libro - catch littéraire en français.
Entre le match d'impro et le concours d'écriture, six lutteur.se.s littéraires, tou.te.s déguisé.es, s'affrontent devant un public chauffé à blanc par Yann Leriche, qui endossera la casquette de maître de cérémonie survolté.
Ils disposent de 3 minutes, 3 minutes pour écrire en direct un texte sur un thème imposé (érotisme, polar, politique, à l'eau de rose, ...), 3 minutes pour écrire un poème, un début de récit, un manifeste, 3 minutes de pression asymptotique pendant lesquelles le public peut visionner la genèse de l'impossible en l'esprit de son auteur, 3 minutes à l'issue desquelles les textes sont lus par un.e comédien.ne, et plébiscités par le public tout-puissant.
Qu'une chose soit claire : entre l'impro, la lutte et la pression inhérente à tout concours, malgré la mauvaise foi (ça reste du catch !), quand les comptes seront apurés, sera célébrée avant tout la victoire de l'acte poétique !
Les ultras trouveront plus d'informations sur la page facebook de la lucha libro péruvienne (en espagnol), mais la Belgique aussi a son facebook.
Photographie © David Bormans
Le projet Fahrenheit 451, créé par Antonio Rodriguez Menendez en Espagne, s'inspire du roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, adapté par Truffaut en un film homonyme.
Ce roman décrit une société dans laquelle les livres, jugés subversifs par le pouvoir central, sont bannis et jetés en proie aux flammes. Afin d'éviter l'anéantissement systématique de la culture, des groupes de personnes se forment afin d'apprendre les livres par cœur.
- Nous transmettrons les livres à nos fils, oralement, et laisserons à nos fils la tâche d'en faire autant avec leurs descendants
- Mais combien êtes-vous?
- Des milliers, sur les autoroutes, le long des voies ferrées abandonnées, vagabonds en apparence, bibliothèques à l'intérieur. Et quand ils nous demanderons ce que nous sommes en train de faire, tu pourras leur répondre : nous nous souvenons.
Extrait de Fahrenheit 451, Ray Bradbury
Le projet Personnes-Livres est une manière "simple" de donner une voix aux livres, la voix de lecteurs et de lectrices communs, qui apprennent par cœur des extraits, des chapitres, des phrases (pas d'œuvres complètes) de manière à pouvoir les emmener avec soi, pour les dire à voix haute, pour créer des liens avec l'autre à travers la redécouverte de l'oralité.
Nous ne sommes pas des acteurs, ni ne prétendons à le devenir, simplement des personnes qui croient en le livre, en la culture et en une mémoire affective qui fait fleurir les mots choisis et les transforme, d'écrits, en des mots donnés intimement.
Cette entreprise soutient une philosophie qui alimente dans l'économie du don, du temps dédié à, de la construction d'une relation sociale. Chaque mot choisi et ensuite dit passe à travers une voix « naturelle », une intimité ; une voix qui ne déclame pas, qui n'interprète pas, mais qui cherche humblement à construire une relation à soi, d'un mot à l'autre.
Nous racontons publiquement des mots qui expriment ce que nous sentons, des mots qui nous calment ou nous poussent à vivre. Et nous le faisons dans la rencontre avec l'autre, de manière à pouvoir être utiles au monde. Les lieux du dire sont nombreux et variés : écoles, places publiques, restaurants, librairies, bibliothèques, musées, pépinières et maisons privées... Chaque lieu est le bon tant qu'il s'agit de créer de l'écoute, et de porter la voix des livres.
Être une personne-livre est un pari culturel. La culture personnifiée.
Notre mouvement est citoyen, pour la cité, de manière que celle-ci puisse vivre plus librement.
Parti d'Espagne, le projet s'est diffusé en Italie sous le nom PersoneLibro Donnedicarta, et est désormais actif dans plusieurs régions.
Maintenant, nous sommes aussi vivants à Bruxelles, où vit Antonio Rodriguez Menendez, fondateur du projet, personne-livre et guide de nos rencontres. Grâce à lui, nous pouvons devenir des personnes-livre et, toujours plus efficacement, réussir à donner des mots aux autres.
Participer est simple, en ce sens que nous le faisons dans le cadre d'un groupe avec une propension à la rencontre, à l'écoute et au respect, afin que coexistent le privé et le public, les livres et les personnes.
Plus d'informations sur la page facebook du mouvement bruxellois
et sur le blog de la section italienne
Après La Plume et la Pierre, vendredi 12 mai à 20h, la scène de l'espace Senghor accueillera La chute des feuilles en toutes saisons, une performance de et avec Michel Mathieu.
Méditation active sur le pouvoir médiatique, dans cette action, il est question de Rome ; notre Rome à nous prendrait l'apparence d'un poste de télévision, voire d'un ordinateur : l'Empire auquel rien ne semble assez fort pour s'opposer.
Mais quand s'insurge le corps contraire, le temps reprend son cours, le volte du rêve rouvre la corrosion. Ce qui semblait ordre et monument se révèle un tas d'ordures, le lieu de tous les possibles. C'est ainsi que j'ai acheté un nouveau costume, sur les conseils de monsieur Joachim Du Bellay.
La chute des feuilles en toutes saisons, ou comment le destin de notre maître préféré rejoint le constat d'Héraclite : "Le plus bel ordre du monde est comme un tas d'ordures rassemblées au hasard" (fragment 124)
Cette année encore, le Medex se joint en poésie à l'OUTdoor du fiEstival. Retrouvez-les chaque après-midi, dans le piétonnier devant la boutique maelstrÖm 4 1 4.
L'incontournable rituel de dessins et poèmes importés s'attardera sur ces corps qui vous renforcent. Comme chaque année, poèmes et dessins (des seins) à emporter.
Il vous faudra aujourd'hui prendre votre courage à demain pour dévoiler vos quartiers de chairs et organes de force à nos théra-poétistes exaltés. Masseurs de verbes et paroles imagées s'atteleront à digérer le vide soumis de vos anatomies incertaines.
Nous tisserons la trame de vos nerfs sur nos tables opératoires; nous pratiquerons de la chirurgie subliminales sur vos perissables tissus affectifs.
Cette année encore, le Medex se joint en poésie à l'OUTdoor du fiEstival. Retrouvez-les chaque après-midi, dans le piétonnier devant la boutique maelstrÖm 4 1 4.
Venez associer vos forces à la production d'une icône collective en dessinant, en ajoutant, en détournant la figure de la force réinterprétée par nos mains rieuses à l'occasion du 11e festival Maëlström.
A la fin du festival, nous diviserons le mur en 78 morceaux destinés à rejoindre vos foyers bienveillants pour une durée d'un an. Les heureux propriétaires temporaires de ce mur en déplacement se verront de nouveau rassemblés lors du prochain festival, qui mettra en valeur les vertus du Cosmos.
Nous ferons alors à nouveau chanter en choeur les partitions éparpillées de cette œuvre dispersée.
Le Zodiaque de Mohamed Ali, suite poétique en quinze rounds
Performance de Paul Sanda, Bruno Geneste et Alain Subrebost, le 11 mai à 20h30 au Senghor
Muhammad Ali — nom couramment retranscrit en français Mohamed Ali ou Mohammed Ali — né le 17 janvier 1942 à Louisville, au Kentucky, et mort le 3 juin 2016 à Scottsdale, en Arizona. Une performance hommage au plus grand boxeur américain de tous les temps évoluant en catégorie poids lourds. Le 8 mars 1971 au Madison Square Garden de New York il affronte Joe Frazier...
Photographie © XX
ACTION PHARE du FiEstival *12 zOOdiac - cosmosophies - what is human ? le jeudi 10 mai (jour de l'Ascension), de midi à minuit, se déroulera une action unique, au cours de laquelle Raji le Chorésophe travaillera les figures reliées au « 12 » : 12 tribus, 12 apôtres, 12 sibylles, 12 travaux d'Hercule, les 12 et 12 heures d'une journée, les 12 mois, le passage de l'enfant à l'adulte à 12 ans, ainsi qu'aux cosmogonies et cosmosophies, aux projections d'histoires que depuis l'aube de leur post-animalité les êtres humains ont déployées sur leur ciel, intérieur et extérieur...
12 heures non stop d'un atelier/laboratoire/sensorium très particulier où Raji le Chorésophe invite 12 artistes à explorer, travailler, ressentir, créer, inventer et partager un trajet de la porte au port... du Midi au Minuit et du Minuit au Midi...
chaque heure nous traverserons une zone du zodiaque... le public sera présent et actif dans le Temps de la traversée... Danse, souffle, tournoiement, poésie, action, peinture, chants, musiques, contes, installations, budo et arts martiaux, astrologie et mythologies...
Pour cette événement, Raji le Chorésophe (chorésophie) sera accompagné par Yumma Mudra Corésophe (chorésophie), Serge Pey (poésie et action), Chiara Mulas (poésie d'action), Jacques Newashish (peinture, chants, musique, contes), Moe Clark (chants, musique et poésie), Alain Subrebost (musique et chants), Laurence Vielle (poésie), Luc Bigé (astrologie et mythologie), Carolina Morais Fonseca (danse), Jaff Raji (Budo), Shadi Fathi (musique) et David Giannoni (poésie et dessins)
Photographie © John Sellekaers
On pourrait distinguer une série de définitions sur « l'humain », basées chacune sur un élément ou un critère particulier : par exemple, l'humain équivalent de cerveau, l'humain confirmé par sa capacité à construire des outils, l'humain lié à l'élaboration de langage, l'humain en tant que compétence à créer des universels et fabriquer des systèmes symboliques, l'humain articulé entre le biologique, le bionique et le robotique.
Dans notre culture occidentale, « l'humain » est séparé de « l'animal ». Dans d'autres cultures une continuité est conçue entre les deux modes d'existence. Historiquement « l'arbitraire de l'humain » - dans l'art et la poésie - fonctionne comme un défi et une question ouverte. Dans les dernières décennies, concernant le binôme : esprit-corps/psyché-corps, l'attention et l'emphase sont centrées sur le corps. Dans le domaine de l'art de performance « l'humain » est devenu presque « le corporel ». Est-on passé de la métaphysique de l'âme à la métaphysique du corps ? Comment saisir l'émergence du corps dans la problématique de l'humain ? De quelle manière la performance poétique aborde-t-elle l'articulation de l'humain et du corporel ?
Autant d'interrogations que Démosthène Agrafiotis, accompagné en musique par Gauthier Keyaerts, tentera, sinon de solutionner, au moins de soulever devant le public du Senghor, le 11 mai à 20h.
Photographie © William Niederkorn
Asclépios, le vendredi 11 mai, performance de poésie sonore et visuelle par Martin Bakero
Action radiopoésonique à partir des sons provenant des constellations zodiacales et récupérés au radiotélescope et transformés par des théorèmes de Fourier en ondes sonores, intercalés avec des poèmes acousémantiques : nous allons interroger l'influence radioélectrozodiacale de chaque constellation, en s'exprimant dans des textes en différentes langues (12) mortes et vivantes : araméen, grec, italien, français, néerlandais, espagnol, etc.... nous partirons à la recherche d'un étrange signe zodiacal qui auparavant existait entre balance et scorpion : asclépios (esculape): les gens qui sont nés sous cette constellation étaient destinés à devenir des therapoetes qui soignaient les problèmes collectifs.
https://www.youtube.com/martinbakero
https://vimeo.com/martinbakero
https://soundcloud.com/martinbakero
https://www.mixcloud.com/martinbakero/
https://martinbakero.bandcamp.com/
www.pneumatikos.org
Photographie © XX
Cette année, la roue des poètes accueillera en ses stations Boriana Todorova, Juliette Mauduit, Carole Lambert, Maxime Deckers et François Badoud pour une performance inédite.
La réponse à l'interrogation : qu'est-ce qu'être humain ? ne peut être donnée qu'en esquivant la question.
1: la lumière
Nous disons : la question de l'être humain est celle de la fiction. Nous avons besoin de fictions.
2: la violence
3: la souffrance
4 : l'éclosion
Mais est-ce que la fiction humaniste, le récit de l'humanité, le conte infini de la race humaine, est la fiction la plus vivante et porteuse de possibilités ? Les désastres du présent autant que l'histoire du nihilisme, se déployant depuis plus de 2000 ans, nous portent à répondre : non.
5 : le phénomène
6 : la pensée
7 : la perfection
8 : le mensonge
C'est pourquoi notre réponse à la question, qu'est-ce qu'être humain ?, échappe à la possibilité d'une réponse. L'esquive s'exécute en avançant ceci : plutôt que chercher à comprendre ce qu'est « être humain », il faut y renoncer entièrement. Il faut tourner la tête, faire un pas de côté et dire : s'il s'agit là de ce qu'humain suppute nous n'en voulons guère.
9 : l'effondrement
10 : la magie
Notre désir se situe ailleurs que dans l'humain. La question que nous nous posons alors : quelle fiction pour nos corps ? Quels mots pour nos vies ? Quelles formes pour nos possibles ?
11 : la parole
Voilà les questions que nous voudrions développer.
12 :
Photographie © Ju Mo
Le vendredi 11 mai 2018, se jouera PSYCHÉ INTÉRIEUR NUIT, performance sonore de Pierre Guéry
Prenez garde ; on ne sait pas jusqu'où l'âme s'étend autour des hommes.
Maurice Maeterlinck, Intérieurs
Texte et voix : Pierre Guéry
Bande son : Pierre Guéry et Katia Kovacic
À l'occasion de la sortie de son nouveau livre chez maelstrÖm, c'est à une expérience sensible que Pierre Guéry nous invite avec cette performance inédite dans laquelle le « spectacle » est exclusivement sonore. Plongés dans le noir, le public comme le performeur peuvent se mouvoir et danser à leur guise dans la toile textuelle et vocale. Libérés par leur invisibilité, les corps sont alors dans un état de distorsion de la perception qui efface ou modifie leur architecture intérieure, laissant l'âme s'échapper, s'ancrer ou naviguer dans le poème...
Photographie © Nathalie Démaretz
Le Temps des Cerises fête ses 25 ans et, à cette occasion, les éditions seront mises à l'honneur le vendredi 11 mai de 18h à 19h, en présence de Juliette Combes Latour, directrice éditoriale, et d'Omar Youssef Souleymane, auteur.
25 ans, c'est le bel âge et ce n'est pas rien pour un éditeur indépendant.
Depuis 1993, le Temps des Cerises essaie de donner corps à cette maxime célèbre de l'un des plus fameux révolutionnaire du XXe siècle. Fondée par un collectif de 33 écrivains* (poètes, romanciers, essayistes) réunis autour de Francis Combes, le Temps des Cerises a constitué, au cours des années, un catalogue riche et tourné vers le monde, tant dans les domaines de la poésie, des essais que des romans.
Aujourd'hui, c'est un trio de jeunes femmes** qui remplace l'équipe des fondateurs et qui poursuit l'aventure avec une énergie et un enthousiasme renouvelés car il nous semble qu'une maison comme la nôtre a toute sa place dans ces Temps de Cerises que nous vivons. Textes inédits ou introuvables d'auteurs classiques (Jorge Amado, Nazim Hikmet, Alexandra Kollontaï, Paul Lafargue, Rosa Luxemburg, Vladimir Maïakovski, Pablo Neruda, Patricia Galvao, Jacques Roumain, Roger Vailland, Yannis Ristos, Anna Seghers, Elsa Triolet...) mais aussi création contemporaine internationale et plus singulièrement de la Caraïbe et des Amériques (de nombreuses anthologies de poésie contemporaine – États-Unis, Monde Arabe, Syrie, Amérique latine, Maorie – et pour les auteurs : Omar Youssef Souleymane – Syrie, Anthony Phelps, Jeudinema, Faubert Bolivar, Lionel Trouillot – Haïti, Julien Delmaire, Jean-Luc Despax – France, Roberto Fernandez Retamar – Cuba...) dessinent page après page notre vision d'un monde plus juste et plus humain.
Avec « la folie en tête » qui nous caractérise et comme nous aimons le partage et la fête, nous avons décidé de célébrer notre anniversaire toute l'année : 25 ans, 25 auteurs, 25 rendez-vous (tout le programme : #25AnsTouteLAnnee) !
* Jorge Amado, Gilbert Badia, René Ballet, Roger Bordier, Pierre Bourgeade, Gérard Cartier, Catherine Claude, Francis Combes, Pierre Durand, François Eychart, Colette Ellen-Wawer, Pierre Gamarra, Jacques Gaucheron, Eugène Guillevic, Raymond Jean, Jacques Krier, Bernard G. Landry, Patricia Latour, Clément Lépidis, Jean-Michel Leterrier, Roger Martelli, Rouben Melik, Louis Oury, Philippe Paraire, Gilles Perrault, Jean Pérus, André Picciola, André Remacle, Marie-Noëlle Rio, Raoul Sangla, Jean Pierre Simeon, Boris Taslitzky, Germaine Willard, Claude Willard.
** Juliette Combes Latour (Direction éditoriale), Sandrine Giraud (Relation libraires & presse) et Chloé Garrigues (Graphisme)
Mudriam, School of Art, Production and Network vous invite à sa 2e soirée Gypsy Spirit Night
Vous aurez l'occasion de découvrir plusieurs artistes de la Compagnie internationale de Danse « Les SALAMANTRAS – Danza Duende Company ».
Initialement appelé SALAMANTRAS – Gipsy Duende Company, le groupe est un fruit du projet Danza Duende : une enquête intense créée par Yumma Mudra, non seulement sur les danses gitanes et la musique du monde entier, mais aussi sur le noyau même de l'être humain, à travers le cœur des arts comme un chemin pour l'éducation.
Chaque danseuse des SALAMANTRAS est une artiste accomplie à part entière et toutes ensemble, elles sont ravies de partager leur esprit sauvage avec le public, libérant ainsi nos âmes.
Les artistes confirmées :
– Alessandra Centonze (Italie)
– Anastasia Francaviglia (Italie)
– Victoria Ivanova (Russie – Italie)
Le spectacle sera suivi d'une soirée où nous pourrons partager des moments de danse et profiter d'un petit verre.
Préventes : 8 € (sur le compte de l'ASBL Mudriam : BE25 0016 2218 7782)
Sur place : 8 € membres / 10 € non membres
Pour info : Le spectacle est le clou final de 4 jours de retraite de danse autour du Gypsy Duende. Plus d'infos ici.
Photographie © Mudriam, School of Art, Production and Network
Le dimanche 6 mai à partir de 16h, en ouverture des ouvertures du fiEstival, le théâtre Poème 2 fête ses 50 ans et propose un programme qui ne laissera pas indifférent.
Dès 16h00
en partenariat avec le fiEstival et Lezarts Urbains
Vernissage des affiches de mai 68 qui ont couvert les murs du quartier latin, collectées par le peintre activiste Vasco Gasquet en présence de sa fille, Rosa Gasquet.
Atelier d'écriture ouvert à tous pour :
écrire, dire et inventer les slogans du nouveau printemps 2018, et être les acteurs d'un temps présent.
avec Rosa Gasquet, Paul Hermant, David Giannoni et Laurence Vielle.
17 h 08
Conférence « Utopies et nouveaux possibles en 2018 »
avec le philosophe Daniel Salvatore Schiffer.
Ouverture de la conférence par le texte que Paul Hermant a écrit pour les « nuit debout ».
18 h 16
Douze poètes-slameurs pour des livraisons de paroles autour de nouveaux slogans en compagnie du musicien Vincent Granger.
Invité danseur : Raji le Corésophe
19 h 24
Pause de 68 minutes
20 h 32
Concert « Jazz Manouche » : JAZZY STRINGS
violon Alexandre Cavaliere
guitare Mario Cavaliere
guitare rythm. Fred Guédon
contrebasse J.-L. Rassinfosse
en guest-stars : Dorado Schmitt (guitare-violon) et son fils Amati Schmitt (guitare)
50 ans, c'est pas souvent !
À cette occasion, le prix d'entrée est LIBRE de 16 à 20 heures et laissé à l'appréciation du public ! Continuez à nous soutenir !
Concert Manouche : Prix d'entrée unique – 15 euros.
Photographie © la fronde populaire
C'est un rituel auquel nous sacrifions tous les ans : véritable mine d'informations et de surprises, lieu de rencontre avant la rencontre, partie émergée de l'iceberg, la brochure du fiEstival est arrivée et elle est d'ores et déjà consultable en ligne.
Merci à l'équipe du Senghor qui la réalise.
Photographie © John Sellekaers
Après le bookleg, l'exposition : Horoscopes Biohardcores, par Chloé Schuiten et Antoine Boute.
Un horoscope qui fait la révolution, une révolution qui s'agence à la révolution de la Terre autour du soleil. Un horoscope qui joue à révolutionner la vie (bio) en la faisant toucher à son noyau dur (hardcore), un horoscope pour la révolution biohardcore : exposition de 12 affiches réalisées par Chloé Schuiten (dessins) & Antoine Boute (textes).
Illustration © Chloé Schuiten
Une proposition de trois musiciens et un slameur autour des textes et de l'énergie créatrice d'Antonin Artaud, dont nous célébrons les 70 ans de la disparition.
Le slameur est Mc Volauvent, bien connu des scènes slam liégeoises et bruxelloise, et membre actifs des groupes Grande Vacance, Sublimabim, Bobby de Nazareth, également musicien, performer, plasticien.
Les musiciens autour de lui sont le saxophoniste Bertrand de Lamalle (Grande Vacance, Sublimabim, fanfare Gogolgotha, ex-Bobby de Nazareth), le bassiste Louis Freres (Bobby de Nazareth, L'Oeil Kollectif) et le batteur Tom Malmendier (Bobby de Nazareth, L'Oeil Kollectif, ex-Grande Vacance).
Bien qu'habitué à dire sur scène ses propres textes, Volauvent dira ici uniquement des textes et extraits choisis de textes d'Artaud.
La musique elle s'inspire très largement (et forcément librement) de l'univers et de l'environnement d'Artaud, de sa voix, de sa vie, de ses névroses, supposées ou avérées, de son théâtre, de ses dessins, ..
Un univers assez sombre, une ambiance plutôt pesante, mais une énergie, un perpétuel mouvement.
Entre punk et noise.
Un son gras, une énergie rock.
Photographie © Tom Malmendier
SLAM IS HUMAN AND NO HUMAN WITHOUT WITH !
Le samedi 12 mai de 20h30 à minuit, la méga slam jam finale sera animée par Lisette Lombé, DomM et Alain Subrebost.
Une volonté de rendre à la scène ouverte du fiEstival son esprit slam, son éthique profondément en rupture avec cette chimère que l'humain ne serait avant toute chose qu'individu coupé du monde, coupé de ses congénères, en rivalité permanente avec eux. Ici la slam-jam se déroulera dans un mouvement circulaire, dans un rapport extrêmement proche avec le public. Lisette Lombé et DomM (Dominique Massaut) animeront cette scène avec cette ferme volonté d'installer l'idée que la poésie, c'est un souffle qui nous traverse, avec les mots des uns puis les mots des autres, qu'on est là pour faire le spectacle ensemble, spectacteur, c'est-à-dire tour à tour spectateur puis acteur puis spectateur et qu'au slam, il est tout aussi essentiel d'écouter que de dire. Incitation à la générosité autant dans le réceptif que dans le faire, dans le yin que dans le yang !
Chaque slameuse, chaque slameur, sera invité à dire quelques mots du slam précédent avant de donner son propre slam ! Une autre façon de donner son écoute...
Les inscriptions auront lieu le soir-même, dès l'ouverture du banquet des poètes, et ensuite. Il suffira de déposer dans un saladier un petit papier replié au cœur duquel on aura inscrit son nom (ou son pseudonyme) ainsi que... SES TROIS MOTS PRÉFÉRÉS.
Slam : Grouillaminis de corps parlant et buvant paroles. Moment de partage de la scène, du temps, pour une fête de la poésie et de la voix réunifiés. On vient avec ce que toute personne possède sur la planète : un corps, une voix, des mots, et... rien d'autre ! Totale liberté de fond, de ton, de forme. Nous proposons cependant que, si vous avez une pensée à livrer en slam sur celles et ceux à qui on interdit la voix, la parole, les papiers ou un toit... vous n'hésitiez pas à privilégier ce choix !
Comme chaque année, la scène slam se déroulera en slam-jam, c'est-à-dire que chacun pourra, s'il le désire se faire accompagner par les super musiciens de la Troupe poétique nomade !
Quelques sets invités ponctueront la slam-jam en spoken word, dont un trio en trois sets Lisette&DomM&Subrebost, sous forme d'ode aux gens, et à leur diversité.
Illustration © DomM
Voici les liens aux pages de chaque journée avec le programme et en bas de la page une gallerie photos.
> DAY 0 : Mercredi 6 mai 2015 – Pré-Ouverture
> DAY 1 : Jeudi 7 mai 2015 – LA PREUVE PAR (LE) NEUF, I
> DAY 2 : Vendredi 8 mai 2015 – LA PREUVE PAR (LE) NEUF, II
> DAY 3 : Samedi 9 mai 2015 – BELGIUM BORDELIO !
> DAY 4 : Dimanche 10 mai 2015 – Thé des écrivains #2 et Concert de clôture!
Photos © John Sellekaers pour maelstrÖm fiEstival
Désoccultez votre poésie, le passé et le futur sont deux voleurs qui dérobent le présent... (Dante Bertoni)
Si ce n'est maintenant, quand ? Si ce n'est ici, où ? Si ce n'est moi, qui ? (A. Jodorowsky)
Une Fête, un Festival d'Arts Littéraires, Poétiques et Musicaux
Le fiEstival #9 - neuF
Pour les 25 ans de maelstrÖm...
neuF. Qu'est-ce qui est neuf ? Qu'est-ce que le neuf ? Et quel est son rapport à l'ancien ? Interroger la racine et la cime. Se nourrir du minéral et du fruit. Voir comment l'horizon se dessine déjà dans les pas que nous plantons sur la terre à chaque instant... (Dante Bertoni)
La 9e édition du fiEstival se déroulera du 7 au 10 mai 2015 à l'Espace Senghor pour sa partie INdoor et à partir du 3 mai pour sa partie OUTdoor...
Une nouvelle étape dans la trajectoire du fiEstival. La question abyssale, par excellence pour tout artiste est posée, et les auteurs et performeurs sont invités à créer à partir de celle-ci : la 9e édition nous invite à réfléchir la question du neuF et donc "ce qui est neuF" et ce qui ne l'est pas dans l'art.. et quel est son rapport à la racine, à la base, au passé, à l'ancien, à ce qui est "usagé", etc.
Auteurs & Artistes invités...
Invités d'Honneur, auteurs et artistes présents:
Serge Pey (FR) . Chiara Mulas (IT) . Abdeslam Michel Raji (FR) . Laurence Vielle (BE) . Ivan Tirtiaux (BE) . Antoine Wauters (BE) . Charles Ducal (BE) . Jean-Marc Desgent (CA) . Troy Von Balthazar (USA) . Petr Váša (CZ) . Félix Jousserand (FR) . Daniel De Bruycker (BE) . Détachement International du Muerto Coco (FR) . Rimbaud Mobile (FR) . Les éditions du Dernier Télégramme (FR) & le Belgium Bordelio (WA-BXL-VL) . Marc Perrin (FR) . Benoît Cancoin (FR) . Çiğdem y Mirol (TU) . Camille Pier/Nestor (BE) . Kenyatte Abdur-Rahman (USA) . Mirabelle Wassef (FR) . Séverine Morfin (FR) . Luvan (FR) . Thomas Giry (BE) . Boris Crack (FR) . Ghislain Gabrelle (FR) . Gauthier Keyaerts (BE) . L'Ami Terrien (BE) . Volauvent (BE) . Youness Mernissi (BE-MA) . Joy (BE) Tom Nisse (LU) . Nicolas Ankoudinoff (BE) . BramP (BE) . Eugenio Sana (IT) . François Massut (FR) . Détachement International du Muerto Coco : Fanny Roques (FR), Raphaëlle Bouvier (FR) & Maxime Potard (FR) . Marco Parente (IT) . Pierre Guéry (FR) . Fabrice Caravaca (FR) . Olivier Orus (FR) . Marc Guillerot (FR) . Frédérique Soumagne (FR) . Aliette Griz (FR) . Anne Versailles (BE) . Olivier Dombret (BE) . Benjamin Pottel (BE) . Alain Subrebost (FR) . Xavier Dawant (BE) . Julien Beghain (BE) . Milady Renoir (FR) . David Giannoni (IT) . Kenan Görgün (BE-TU) . Alexis Alvarez (BE) . Antoine Boute (BE) . Dominique Massaut (BE) . Pierre Soletti (FR) . Julie Remacle (BE) . Karel Logist (BE) . Vincent Granger (FR) . Bertrand Binet (FR) . Serge Delaive (BE) . Véronique Daine (BE) . Frédéric Dumond (FR) . Vincent Tholomé (BE) . Laetitia Lowie (BE) . Akram Haissoufi (MA) . Vincent Matyn-Wallecan (BE) . Michaël Vandebril (BE) . Jan Mysjkin (BE) . Andy Fierens (BE) . Arnaud Delcorte (BE) . Nell Yates (BE) . Martin Wable (FR) . CeeJay (BE) . Otto Ganz (BE) . Roger de Neef (BE) . Delphine Lecompte (BE) . Hilde Keteleer (BE) . Lies Van Gasse (BE)
En Ville : Réévolution poétique! When poetry comes to town ! Dès le 3 mai les artistes du fiEstival réaliseront des lectures improvisées et des actes poétiques dans des cafés, des lavoirs, des coins de rue, des musées.
Les 7 et 8 mai à partir de 18h : les apéritifs thématiques et musicaux à la Boutique maelstrÖm 4 1 4. Juste à côté de l'Espace Senghor, la boutique-librairie maelstrÖm, vous invite à rencontrer les auteurs et artistes du fiEstival tout en découvrant des mets venus d'ailleurs !