Dr. es Sciences (biochimie), j'ai passé quelques années à pister l'inhibiteur d'enzyme dans des laboratoires de recherches (INRA puis L'université de San-Francisco) avant de m'interroger sur le « pourquoi » plutôt que de continuer à scruter le « comment ».
Comment j'en suis arrivé là ?
J'eus la chance, dans mon adolescence, de suivre un double itinéraire. Tout en préparant une thèse de doctorat en biochimie, thèse qui devait me conduire plus tard vers la recherche fondamentale, je m'intéressai de près au symbolisme de l'astrologie dès l'age de 14 ans. Je me familiarisais ainsi avec deux langages et deux formes de pensée : celui de la science, avec sa méthode rigoureuse, l'usage du doute systématique comme garde-fou contre les interprétations faciles, l'importance du dialogue sans cesse renouvelé entre la théorie et la pratique. Je réalisai en même temps le gouffre qui sépare la science de sa médiatisation, et à quel point les chercheurs sont souvent – et à juste raison – beaucoup plus prudents que les « sachants » en ce qui concerne cette croyance qui consiste à imaginer que tous les problèmes seront résolus par plus de techniques, plus de connaissances et plus d'argent pour alimenter la recherche.
La seconde forme de pensée s'est progressivement développée grâce à l'apprentissage puis à l'emploi du langage astrologique, notamment grâce aux travaux de Jacques Berthon, Alexander Ruperti, Dane Rudhyar et Liz Green. Je découvris alors que ce système n'était pas une simple superstition mais reposait sur des « lois ». Et surtout qu'il donnait des résultats convaincants. Nous écrivons « lois » entre guillemets car elles ne sont pas formulables en termes mathématiques comme le sont les équations de la physique. Et puis, des astres aux dieux et à la mythologie, il n'y eut qu'un pas supplémentaire puisque, à chaque planète, fut attribué dès la plus haute antiquité, le nom d'un dieu : Vénus, Mars, Jupiter...
Je me suis toujours demandé s'il était possible de créer des ponts entre ces deux domaines de la connaissance. Ce blog est le fruit de cette longue réflexion, qui inclue aussi des explorations « chamaniques » en Amérique du Sud et des rencontres avec des maîtres spirituels en Inde.