Artistes de tous les fiEstivals

Raïssa Yowali est une poétesse belgo-congolaise. Elle a 31 ans et vit à Bruxelles.

Après des études de droit, elle travaille dans l’associatif puis se réoriente. Elle a la grande chance de jouer dans Koko Slam Gang de Joëlle Sambi. Un projet croisant les récits intergénérationnels de femmes congolaises. La pièce se joue au Théâtre National et à l’Espace Magh en 2023, dans le cadre Des mots à défendre et du Fame Festival.

Dans l’intervalle, elle est artiste invitée au Poetik Bazar via la structure B.R.A.V.E. Ensuite, elle part au Congo, réaliser un stage en dramaturgie et mise en scène auprès de l’auteur David Ilunga (Prix Maeterlinck du seul en scène 2018 pour Délestage) et le metteure en scène Tinah Way. Elle est alors assistante à la mise en scène pour le spectacle Kimuté. Son objectif était de nourrir sa vision du plateau en diversifiant les expériences et en captant la richesse d’un contexte théâtral différent. Mais aussi de créer des ponts entre les milieux culturels kinois et bruxellois. Depuis, elle s’est produite à différents endroits comme la Maison Poème ou encore la Maison de la poésie à Namur avec le collectif L-slam.

En parallèle, elle auto-édite son premier recueil « D’aussi longtemps que je me souvienne, je me suis pensée au masculin pour embrasser les filles » et contribue à différents recueils comme Selfies, publié au Cheval d’août, une maison d’édition québécoise,  (aux côtés, entre-autres, de Kévin Lambert, prix médicis 2021) sous la houlette de l’écrivaine Kiev Renaud; et le tome II de « On ne s’excuse de rien », sous la houlette de Lisette Lombé ou encore « (Grands)-mères en lumière », sous la houlette de Manuela Varrasso. Les deux recueils paraîtront chez maelstrÖm reEvolution. Raïss Yowali est accompagnée par la structure Lézarts Urbains. Elle a imaginé et joué une forme courte L’accident, en binôme complice avec le musicien Jose Delgado. Cette forme mêle poésie, théâtre, percussions et cirque. Elle travaille actuellement sur une forme plus longue, toujours à l’intersection des arts (mêlant la poésie et l’animation) entre humour et mélancolie, traitant de santé mentale : « Et dans tout ça, je n’ai toujours pas trouvé l’amour ». Son écriture s’inspire du rythme, de l’organique/sensoriel et de faits anodins qui mènent à des constats plus profonds, entre intimité et universalité.

Par ailleurs, elle est critique au sein de La Bellone pour le projet La Salve, collabore avec différents médias comme journaliste culture (elle écrit sur le cinéma pour Surimpressions et les arts-vivants pour La Pointe) et est programmatrice pour le festival de films lgbtqia+ Pinkscreens.

Photo © Samy Soussi

 


Maelström asbl
118 rue de la Station de Woluwé 1200 Bruxelles (Belgique)
TVA BE 0439 836 404 - +32 (0)2 230 40 07