Anne-Lise Marchesani vient de la région de Charleroi et vit depuis quelques années à Bruxelles. Elle comprend rarement l’utilité d’écrire une bio à la troisième personne, parce que soyons honnête, la plupart du temps, ce sont les artistes qui les écrivent.
J’aime la culture populaire, j’aime le bruit des trains et le chocolat noir.
Depuis toujours, je suis attirée par la résonance des frappes qui chantent, par la voix des tambours qui racontent.
Du cajon au scratch en passant par la découverte de percussions variées, mon intérêt se porte en majeure partie pour les instruments issus des cultures populaires. Mon parcours musical s’est donc fait loin des structures officielles. Très jeune, je prends conscience que le monde académique n’enseigne que les pratiques d’une culture dominante dans laquelle les instruments qui me fascinent ne semblent pas assez dignes d’être enseignés.
Je considère alors le travail du rythme comme un instrument de contre-pouvoir dans une société qui gomme les cultures des différentes minorités et comme un point de rencontre de nos racines, un moyen pour revenir à des formes universelles et archaïques de communication.
Aujourd’hui, c’est au sein du groupe « Tempête Bleue » que je fais évoluer mon jeu, fortement imprégné du hip-hop des années 1990, de breakbeat et des percussions du monde.

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