Le collectif Poésie is not dead  a été fondé en 2007 par François Massut. Il revendique toutes les formes actuelles d’incursion éphémères et pérennes des poésies expérimentales et intermédia dans l’espace public.

Depuis plusieurs années, l’essence des actions entreprises par le collectif Poésie is not dead est de « dé-livrer » le poème des espaces institutionnels et/ou alternatifs où il est généralement « enfermé » (rayons des bibliothèques, musées, squats, librairies, etc.) à l’attention souvent d’un public « averti ». « Ce n'est pas le public habituel de la poésie avec ses applaudissements de politesse », que Poésie is not dead souhaite atteindre mais faire réagir « un auditoire non averti, non préparé. C'est ainsi, dans cette situation de risque et de fraîcheur, en fait, que la poésie, toujours, devrait se communiquer. Funambule et présente, malgré tout ! ».
La problématique de Poésie is not dead est alors de : comment créer, diffuser et donner accès à la poésie, qui plus est de la poésie contemporaine, dans l’espace public pour un auditoire non initié ? Comment tenter d’y arriver dans un espace urbain saturé de technologies visant à capter notre attention et rythmé par des flux quotidiens chronométrés et répétitifs?

Lors de l'édition 2020 du fiEstival le collectif propose les actions suivantes :
« Poésie City Walls » des projections sur les murs du Jardin des transitions
« Urgence Poésie » boite à poèmes à la boutique maelstrÖm 
« Couvertures de survie » installées entre le piétonnier et le Jardin des transitions avec des messages poétiques 
« Rimbaudmobile » : une Citroën Ami 8 customisée et héritée de la famille Rimbaud, que le collectif Poésie is not dead a retrouvé en 2012 dans une grange à Roche, en Rimbaldie. À l’intérieur : le conducteur, un poète qui lis des poèmes au mégaphone pendant que la voiture circule et un musicien. Puis la voiture s’arrête, le poète accompagné en musique impro par le musicien, sortent et avec une petite sono portative font des lectures aux passants.