Né en mai 1990, Maxime Deckers a un jour reçu un diplôme d'interprétation dramatique à l'Institut des Arts de Diffusion. Après un périple militant, il décide de reprendre les questions artistiques avec une nouvelle perspective. Cette perspective est empreinte de son travail théorique et cinématographique sur Guy Debord, de sa réflexion philosophique à partir de Martin Heidegger et d'un certain point de vue politique. Récemment, il a assisté Pascal Crochet pour la dramaturgie du spectacle Métamorphoses au théâtre des Martyrs et assiste Farid Ousamgane et sa Troupe du Possible pour le spectacle Fiat Lux au 140. Il pratique aussi l'enseignement du théâtre, pour des raisons aussi bien pratiques que fondamentales. Auteur de nombreuses pièces, essais, et poésies, qui ne furent jamais publiés, pour cause de trop grande radicalité ou de trop faible qualité (ça dépend à qui on demande). Son écriture et sa mise en scène ont pour objectif central de déconstruire la métaphysique occidentale, et partant, la rationalité techno-économique planétaire, au profit d'une approche phénoménale, anarchique et méditative de l'existant ; si on le lui demandait, il pourrait résumer cette visée ainsi : « habiter les mondes pour destituer le Monde ». 

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